Présentation officielle de l’alerte travail à domicile

Publié le

Le premier test de l’alerte travail à domicile a révélé une forte réduction des embouteillages. Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi Kris Peeters présente à présent la procédure officielle de l’alerte travail à domicile.
Kris Peeters : « Ce que les tests ont démontré, c’est qu’une alerte travail à domicile fonctionne. En cas de circonstances atmosphériques hivernales, le travail à domicile est une solution qui permet d’éviter beaucoup de détresse économique et humaine. Ce que le test de l’alerte travail à domicile démontre également, c’est qu’il est effectivement possible de résoudre un des plus grands défis dans notre pays densément peuplé. Le problème étouffant des embouteillages n’est pas une donnée inéluctable que nous devons accepter sans plus. »
La base légale de l’alerte travail à domicile se situe dans la loi concernant le travail faisable et maniable de mars 2017. Cette loi permet aux entreprises de conclure des accords avec leur personnel sur le télétravail occasionnel.
Concrètement, il est prévu que, lorsque l’IRM active le code orange ou rouge en cas de circonstances hivernales, l’alerte de télétravail est déclenchée. Dans ce cas, la procédure d’alerte travail à domicile, si prévue dans l’entreprise, peut également être entamée automatiquement. Cela peut se faire pour l’ensemble du territoire belge, ou pour une seule ou plusieurs provinces ou régions. Via les médias sociaux et les canaux de communication de l’autorité publique, le message que l’alerte travail à domicile est en vigueur sera diffusé. Via ses propres canaux, comme son site web et l’application IRM, l’IRM diffusera lui-même les informations relatives aux conditions climatiques.
Dans une phase ultérieure, le ministre Peeters voudra également bien avoir un entretien avec la VRT, VTM, la RTBF et RTL-TVI, pour examiner de quelle manière celles-ci pourraient soutenir l’alerte travail à domicile dans leurs prévisions météo.
 

Arrangements entre employeurs et travailleurs

Pour la réussite de l’alerte travail à domicile, il est essentiel que les employeurs et les travailleurs prennent au préalable des arrangements appropriés. Le ministre Peeters invite les entreprises à mettre en place une procédure spécifique pour le télétravail occasionnel et à y intégrer la possibilité d’accorder le télétravail occasionnel lorsqu’en cas de circonstances hivernales, l’IRM active le code orange ou rouge. A cette fin, via la concertation sociale, les employeurs pourront adapter le règlement de travail ou conclure une CCT.
Kris Peeters : « En élaborant la procédure de télétravail occasionnel, les entreprises devront déterminer quelles fonctions sont ouvertes au télétravail, et quelles ne le sont pas. Mais même pour ceux pour qui le travail à distance n’est pas une option, l’alerte travail à domicile est une bonne chose. Comme il y a moins d’embouteillages, ils arriveront plus facilement à destination. »

 

Pour toutes les informations sur l’alerte travail à domicile, les entreprises peuvent consulter la page Alerte travail à domicile
 


Un test décisif pour l’alerte travail à domicile

Le lundi 11 décembre 2017, à l'heure de pointe du matin et du soir, il neigeait dans notre pays. Nombreux sont ceux qui en ont subi les conséquences. 1.300 kilomètres d’embouteillages en étaient le résultat. Ce jour-là, des milliers de gens ont passé plus de temps dans leur voiture qu’au bureau. L’appel visant à prévenir, à l’avenir, la paralysie du trafic routier était général. David Dehenauw - Chef de travaux à l’IRM – affirmait alors – à juste titre – qu’une alerte travail à domicile résoudrait de nombreux problèmes.

Le jeudi 8 février 2018, en fin d’après-midi, l’IRM annonçait que le code orange serait en vigueur le lendemain. A titre de test, il a alors été décidé d’inviter les employeurs et les travailleurs à prendre des dispositions visant à mettre en œuvre le travail à domicile ou le télétravail. Il a été donné massivement suite à cet appel. Le lendemain matin, les conditions atmosphériques étaient plutôt bonnes. A l’heure de pointe du soir par contre, il y avait des chutes de neige et les circonstances étaient beaucoup moins bonnes. Grâce au travail à domicile et au télétravail, l’impact sur la route était minimal. Il y avait 20 kilomètres de files sur nos routes.

Le jeudi 1er mars, au soir, l’IRM a activé le code jaune. Le vendredi 2 mars 2018, l’IRM est passé au code orange, parce que les prévisions météorologiques faisaient état d’un changement dans la situation. Puisqu’il n’y avait pas encore de procédure formelle pour l’alerte travail à domicile et qu’il est important que les entreprises s’y préparent, il était trop tard pour déclencher à nouveau l’alerte travail à domicile. Ce jour-là, en début de journée, les conditions climatiques étaient plutôt bonnes. A l’heure de pointe du soir par contre, il y avait du verglas et des chutes de neige, et les conditions étaient donc beaucoup moins bonnes. L’impact sur la route était énorme.


 

Source: communiqué de presse du Cabinet du ministre de l'Emploi Kris Peeters