Ce 18 juin 2015, l’inspection du travail (Contrôle du bien-être au travail) a de nouveau mené une opération « coup de poing » sur les chantiers de construction.
L’ensemble des quelques 140 inspecteurs du travail, opérant par équipe de deux, ont été mobilisés!
L’opération a été menée sur l’ensemble du territoire et s’est concentrée sur les infractions lourdes, à l’origine d’accidents de travail très graves, voire mortels. Ce sont les petits chantiers qui ont été visés. Pour cette raison, l’accent n’a pas été mis sur la coordination chantier qui possède un rôle de conseil en matière de coactivité (lorsque plusieurs prestataires interviennent en même temps), mais plutôt sur la gestion du chantier par les employeurs.
En Belgique, le secteur est toujours responsable de plus d’un accident mortel sur quatre. (Accidents relevant de la sécurité sociale belge des travailleurs. Les travailleurs sous le régime du détachement européen et ressortissant par conséquent à une sécurité sociale étrangère ne sont donc pas repris, ni les indépendants sous le statut par exemple d’associés actifs.) Les chutes en constituent la cause dans 20% des cas.
L’accent de l’action a été mis cette fois sur la sécurité des échafaudages et le danger de chute de hauteur.
Ainsi, quelque 350 employeurs ont été contrôlés.
Si on compare les résultats de cette action aux actions similaires menées en 2013, force est de constater que la situation n’a guère changé. C’est pour cette raison que les inspecteurs ont cette fois dressé procès-verbal.
Ceci démontre qu’il est urgent que le secteur soit responsabilisé.
La campagne de sensibilisation et de prévention qui sera menée par le cnac, le Comité National d’Action pour la sécurité et l’hygiène dans la Construction, à partir de fin septembre (pour une durée d’un an) arrive donc au bon moment. Cette action de l’inspection constitue en quelque sorte le point de départ de cette campagne. Elle servira également de mesure zéro puisque, à la fin 2016, l’inspection mènera deux nouvelles actions coup de poing.
Enfin, signalons le « malaise » introduit dans le secteur par l’emploi important d’indépendants sous le statut des associés actifs et des travailleurs employés dans le cadre du système du détachement européen.
L’ensemble des quelques 140 inspecteurs du travail, opérant par équipe de deux, ont été mobilisés!
L’opération a été menée sur l’ensemble du territoire et s’est concentrée sur les infractions lourdes, à l’origine d’accidents de travail très graves, voire mortels. Ce sont les petits chantiers qui ont été visés. Pour cette raison, l’accent n’a pas été mis sur la coordination chantier qui possède un rôle de conseil en matière de coactivité (lorsque plusieurs prestataires interviennent en même temps), mais plutôt sur la gestion du chantier par les employeurs.
En Belgique, le secteur est toujours responsable de plus d’un accident mortel sur quatre. (Accidents relevant de la sécurité sociale belge des travailleurs. Les travailleurs sous le régime du détachement européen et ressortissant par conséquent à une sécurité sociale étrangère ne sont donc pas repris, ni les indépendants sous le statut par exemple d’associés actifs.) Les chutes en constituent la cause dans 20% des cas.
L’accent de l’action a été mis cette fois sur la sécurité des échafaudages et le danger de chute de hauteur.
Ainsi, quelque 350 employeurs ont été contrôlés.
- A peine 20% des employeurs étaient en ordre.
- Les activités ont été arrêtées dans 50% des cas.
- Dans 30% des cas, l’inspecteur a formulé un avertissement écrit.
- 5 procès-verbaux à l’attention des autorités judiciaires ont été dressés.
Si on compare les résultats de cette action aux actions similaires menées en 2013, force est de constater que la situation n’a guère changé. C’est pour cette raison que les inspecteurs ont cette fois dressé procès-verbal.
Ceci démontre qu’il est urgent que le secteur soit responsabilisé.
La campagne de sensibilisation et de prévention qui sera menée par le cnac, le Comité National d’Action pour la sécurité et l’hygiène dans la Construction, à partir de fin septembre (pour une durée d’un an) arrive donc au bon moment. Cette action de l’inspection constitue en quelque sorte le point de départ de cette campagne. Elle servira également de mesure zéro puisque, à la fin 2016, l’inspection mènera deux nouvelles actions coup de poing.
Enfin, signalons le « malaise » introduit dans le secteur par l’emploi important d’indépendants sous le statut des associés actifs et des travailleurs employés dans le cadre du système du détachement européen.