inspecteurs ont participé
300
employeurs ont été contrôlés
Le secteur de la construction reste parmi les secteurs avec un nombre élevé d’accidents du travail. La Direction du Contrôle du bien-être au travail focalise donc une grande partie de son travail sur ce secteur. 2019 n’a pas fait exception à la règle.
Plusieurs actions ont été menées tout au long de l’année, dont une opération « coup de poing » sur chantiers à la fin du mois de novembre.
Cette opération a mobilisé l’ensemble des 150 inspecteurs du travail. Les agents ont opéré sur l’ensemble du territoire et ont concentré leurs efforts sur les infractions lourdes, à l’origine des accidents du travail les plus graves : chutes de toitures, chutes dans les ouvertures laissées sans protection à l’intérieur de bâtiments en réfection ou en construction, ensevelissement de travailleurs lors de travaux de terrassement…
Au total, quelque 300 employeurs ont été contrôlés lors de cette opération.
Il s’agissait de la 4e action de ce genre menée par le Contrôle du bien-être au travail. Des améliorations ont été perçues par rapport aux éditions précédentes. Les infractions les plus fréquentes concernaient les risques de chute de hauteur. Si moins d’employeurs étaient tout à fait en ordre, la proportion d’arrêts de chantier a toutefois diminué par rapport à 2013 (date de la 1ere action de ce genre). Le nombre d’avertissements a, pour sa part, augmenté.
Les situations vraiment très dangereuses menant à un arrêt de chantier ont donc diminué au profit de situations moins dangereuses pour lesquelles des avertissements suffisent.
L’inspection du travail envisage par conséquent de poursuivre de telles actions dans le futur.
D’autres campagnes nationales ont également été menées en 2019 dans le secteur de la construction : il s’agissait d’actions visant plus spécifiquement le chargement des camions-citernes par le haut, les ponts roulants et les travaux de démolition.