La situation du marché de l'emploi de la Belgique suite à la crise économique

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Comme le mentionnent les projections économiques d’automne de la Banque nationale de Belgique à la date du 6 décembre 2010 dernier, le marché de l’emploi belge a bien résisté à la récession économique qui a sévèrement frappé l’économie réelle.

Compte tenu de la chute de 4,2% du PIB début 2009, au paroxysme de la récession, la résistance du marché du travail a constitué une surprise heureuse. La diminution de l'emploi a été à la fois limitée et de courte durée : au total, l'emploi a diminué de 38.400 unités entre la fin de 2008 et la fin de 2009. Selon les données de l'Institut des Comptes Nationaux, ces pertes ont déjà été quasiment compensées par les créations d'emplois observées durant les deux premiers trimestres de 2010, alors qu'on s'attendait généralement à ce que l'ajustement à la baisse du marché du travail se poursuive durant cette année. Selon les nouvelles projections, les créations d'emplois atteindraient plus de 56.000 unités dans le courant de 2010 et 15.000 unités supplémentaires en 2011. Cette résilience de l'emploi résulte du recours aux systèmes de flexibilité utilisés durant la période de ralentissement économique et du recul de la productivité horaire. Dans ce contexte, le taux de chômage est passé de 7% en 2008 à 7,9% en 2009 et 8,5% en 2010. Il atteindrait 8,6% en 2011.

Néanmoins, cette réalité cache des disparités importantes entre les groupes de travailleurs qui ont été victimes de la crise économique. Les jeunes ont particulièrement été touchés par la crise avec une hausse du taux de chômage de 4,7 points de % entre 2008 et 2010, soit une augmentation du chômage largement plus élevée que pour l’ensemble des travailleurs (1,4 point de %).

Source: communiqué de presse du Cabinet de la ministre de l'Emploi

Consultez le communiqué de presse complet (PDF, 282 KB).