En Belgique, 32 % des femmes considèrent avoir un travail de mauvaise qualité, alors que qu’ils ne sont que 17% chez les hommes. Avec un travail de mauvaise qualité, ces travailleuses sont donc plus exposées à des risques, peu soutenus par leurs collègues et ont une autonomie des méthodes de travail assez faible. De plus, on y trouve la plus forte proportion de salariés à temps partiel.
Le travail de mauvaise qualité a clairement des conséquences négatives pour les salariés. Le présentéisme y est le plus élevé, tout comme l’épuisement physique et mental. L’impact négatif du travail sur la santé y est de loin le plus élevé.
En ce 8 mars, nous célébrons la Journée internationale des femmes dont le thème cette année est : Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme.
Selon l’ONU Femmes, les femmes dans le monde sont souvent tenues à l’écart d’un emploi décent et condamnées à des emplois mal payés et mal protégés. Alors que de plus en plus de femmes sont instruites, le marché du travail les confine encore beaucoup trop souvent dans des emplois traditionnellement considérés comme acceptables pour les femmes. Elles sont bien trop peu nombreuses à atteindre des fonctions de cadre supérieur et de leadership. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet sur le site web de l’ONU Femmes.
Retrouvez ce chiffre et bien d’autres dans le rapport « La qualité de l’emploi et du travail en Belgique en 2021 ». Ce rapport présente une analyse détaillée des données concernant la Belgique collectées sur la base de l’Enquête européenne sur les conditions de travail 2021 d’Eurofound (EWC(t)S 2021).