Lors de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains, les Nations unies rendent hommage aux victimes de la traite des êtres humains avec la campagne « Blue Heart ». Cette campagne est l’occasion de remercier toutes les personnes qui travaillent dans le domaine. Dans notre pays, un point de contact central dans le cadre de la lutte contre la traite des êtres humains a été lancé.
Ces personnes sont actives dans différents secteurs : elles identifient, soutiennent, conseillent et demandent justice pour les victimes de la traite. Elles contestent également l'impunité des trafiquants.
Nos inspecteurs sociaux de l'Inspection du travail - Contrôle des lois sociales font également partie des travailleurs de première ligne, car ils recherchent sur le terrain les infractions en lien avec la traite des êtres humains. En plus de l'aspect répressif (procès-verbaux contre les contrevenants), ils accordent également beaucoup d'attention aux victimes des abus (l'aspect social).
Ce lundi 25 juillet, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a donné le coup d’envoi officiel de la campagne belge. Il a annoncé à cette occasion le lancement d’un point de contact central pour la traite des êtres humains.
Cette année, la campagne Blue Heart se focalise sur l’importance de la technologie et sur le fait que celle-ci est une arme à double tranchant : les criminels peuvent piéger les victimes en ligne de manière rapide et anonyme, tandis que les autorités peuvent également détecter les abus de manière plus ciblée et toucher plus vite des personnes en danger.
La « traite des êtres humains » désigne le recrutement, le transport, le contrôle de personnes par des criminels qui cherchent à exploiter leurs victimes de différentes manières : en Belgique, la majorité des cas concernent une exploitation économique ou sexuelle. Avec l’essor des médias sociaux, cette exploitation se fait de plus en plus sur le net.
La traite des êtres humains est une forme de criminalité quasi invisible mais qui est néanmoins présente en Belgique. Chaque personne peut entrer en contact avec elle dans la vie quotidienne à son insu. En effet, derrière des vêtements bon marchés, une livraison super rapide de colis, un lavage de voiture ou une manucure à prix cassé, se cachent peut-être des cas d’exploitation d’êtres humains.
Vous trouverez plus d'informations sur la traite des êtres humains sur le site web du SPF Justice et sur la Journée mondiale contre la traite des êtres humains sur le site web de l'Organisation des Nations unies.